Et toi? comment te portes tu?

Publié le par jean claude

    Lorsque j'avais ouvert un blog sur ORANGE, mon intention première était de parler uniquement de Celui qui est l'objet de toute ma foi, Jésus Christ.
    Je m'attendais à maintes railleries, insultes et autre nom d'oiseau mais tout c'est déroulé différemment.
    Certes, il y a eu des railleries, des insultes et des noms d'oiseaux, mais si peu en comparaison au bénéfice de ce blog!
    Rapidement, je me suis rendu compte que mes textes viraient un peu de nature. Je ne parlais plus seulement de Dieu mais aussi de l'homme, mais aussi de l'individu, mais aussi de l'ami blogueur qui me visitait.
    Finalement, je ne me détournais pas de l'annonce de l'évangile mais y était en plein dedans.
    Jésus n'a pas fait que parler de lui. Il n'a pas fait que parler du Père. Sa première tâche fut d'être auprès de ceux qui souffrent.
    Etre a coté c'est d'abord se taire et écouter pour pouvoir entendre.
    Il n'y a rien de plus dramatique qu'une souffrance personnelle qui ne soit pas entendue. Il n'y a rien de plus triste que la solitude au milieu de la foule. Il n'y a rien de plus con qu'un blog qui parle de Dieu et qui ne communique ni compassion, ni secours, ni tendresse.
    Mon nouveau blog sur over est poussif car j'ai peu de temps à y consacrer mais je souhaite, j'espère parvenir à nouveau à cette dimension d'exhortation qui s'est inscrite d'elle même dans mes pages.
   Oui je crois que l'annonce de l'évangile passe par mettre l'homme au milieu. Tout le monde traîne des "casserolles" dans sa vie. Ces casserolles sont les échecs, les remords, les blessures, les envies d'autre chose, que nous accumulons tous dans les coffres de notre inconscient et qui nous pourrissent la vie.
   Si l'homme vient à Dieu et qu'il n'y ressent rien il peut se dire " ... et s'il n'y a vraiment rien ni personne la haut?".
   Si l'annonce de l'évangile se fait sur la Gloire d'un Dieu qui ne réchauffe pas le coeur humain, celui qui a froid peut se dire " Tiens encore des charlatans qui ont besoin d'argent!".
    Ma propre vie est tres mouvementée et j'ai fort besoin de vos prières et de vos attentions, mais je prie afin que les visiteurs se sentent comme chez eux ici, comme chez un proche qui ne leur reprocherait jamais rien, comme chez un frère qui s'arrêterait un moment avec eux.
    Oui, je crois aujourd'hui que parler de Dieu, c'est d'abord parler de toi.
    Alors, comment va tu ce matin?
  

Publié dans exhortation

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Commenter cet article
A
<br /> « Seigneur Jésus, je te prie de garder ton enfant Jean-Claude et de le soutenir dans les épreuves qu’il traverse. Je te prie de le tenir ferme dans ta main toute puissante, afin qu’il en sorte<br /> vainqueur pour la gloire de Dieu notre Père, au nom de Jésus notre Seigneur. Amen. » André<br /> <br /> <br />
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M
<br /> C'est justement cette tournure que tu donnes à ton blog qui le rend si interéssant. Tu es ouvert à tant de sujets que c'est toujours agréable de discuter avec toi. Je regrette de ne plus avoir<br /> assez de temps pour cela... Bisous@+++<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Eh ! oui Jean-Claude, on ne s'attendait pas par exemple à rencontrer des hommes comme Andy et à recevoir tant de confidences de la part de tant de gens blessés et laissés à demi-morts par les<br /> brigands.<br /> Bon courage mon frère. Jésus t'aime tant !<br /> Avec mon affection fraternelle<br /> <br /> <br />
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D
<br /> Bonjour Jean-Claude,<br /> que de sagesse dans ton texte, tu as tes convictions mais ce qui nous rassemble c'est bien tout ce que tu développes à travers nos blessures, nos casseroles comme tu dis. L'homme qui souffre et la<br /> compassion que nous partageons pour l'autre, notre prochain.<br /> Merci pour ce témoignage d'amour.<br /> Amicalement. Daniel<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Oups! Je viens de me rendre compte que j'ai fait une grosse gaffe... Pardon André! Non ce n'était pas volontaire (l'amour ne fait rien de malhonnête, il ne cherche point son intérêt, il ne<br /> s'irrite<br /> point, il ne soupçonne point le mal). Désolé André, sincèrement, ce n'est pas mon genre de faire cela, même pour blaguer (car ce n'est pas drôle). Mais même si je ne l'ai pas fait exprès, je me<br /> sens très mal d'avoir fait cette erreur de frappe. Dieu connaît mon coeur. Pardon. J'espère que tu me crois cher André. Je t'aime bien moi! Et désolé Jean-Claude. Amitiés à tous! Cédric<br /> <br /> <br />
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